GUERRE JUSTE ET PAIX JUSTE

4.2 Projection vidéo comme point de départ de l’action didactique

4.2.1 Questionnaire de compréhension

D’après la vidéo que vous avez regardée, essayez de répondre aux questions suivantes.

1. Qu’est-ce qui a suscité la discussion dans la classe de Yorgos?

  1. Une dispute entre élèves et professeur
  2. Une querelle entre deux élèves au sujet de leurs équipes de football préférées
  3. Un différend entre deux groupes d’élèves
  4. L’attaque raciste d’un élève contre un autre
  5. Je ne sais pas /Je préfère ne pas répondre
2. Dans la vidéo, l’enseignante a lu à la classe un passage de l’Évangile, dans lequel Jésus a dit:
  1. Vous devez être patients lorsque vous êtes giflés
  2. Si vous êtes giflés sur la joue, vous devriez gifler en retour, pour être juste.
  3. Si quelqu’un vous gifle sur la joue droite, présentez-lui également l’autre
  4. Lorsque vous êtes giflés, vous devez le signaler aux autorités.
  5. Je ne sais pas /Je préfère ne pas répondre
3. Quelle méthode l’enseignante a-t-elle utilisé pour transmettre son message aux élèves?
  1. Ils ont tous lu un texte sur le terrorisme et en ont discuté.
  2. Ils se sont divisés en deux groupes et ont simulé une querelle.
  3. Ils ont joué au jeu éducatif “débat”
  4. Ils ont joué au jeu interactif “retournez le coup”
  5. Je ne sais pas /Je préfère ne pas répondre

4.2.3 Avez-vous saisi le message?

Question

Dans la vidéo, nous voyons que l’ enseignante a utilisé le jeu pour aider les élèves à comprendre les paroles du Christ : ‘’ Si quelqu’un vous frappe sur la joue droite, tendez aussi l’autre ‘’ (Mt. 5 : 39). Dans la case suivante, écrivez une phrase expliquant ce que vous pensez que les élèves ont appris de cela?

4.3 Le rejet de la violence dans le Nouveau Testament

Chaque jour, nous assistons à des comportements caractérisés par le conflit et la violence. L’homme cherche constamment à commander et à imposer ses idées, ou à changer les situations par la force, au mépris de tout concept de liberté.

L’enseignement du Christ dans le Nouveau Testament, insiste sur le rejet de toute forme de violence. Deux incidents de la vie de Jésus révèlent en pratique son attitude envers la violence ; une attitude qui contraste avec le comportement violent suggéré même par ses propres Disciples.
Ainsi, nous lisons dans l’Évangile selon Luc :

A. Peu avant la passion du Christ

51 Or, comme arrivait le temps où il allait être enlevé du monde, Jésus prit résolument la route de Jérusalem. 52 Il envoya des messagers devant lui. Ceuxci s’étant mis en route entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. 53 Mais on ne l’accueillit pas, parce qu’il faisait route vers Jérusalem. 54 Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : ‘’ Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu tombe du ciel et les consume ? ‘’ 55 Mais lui, se retournant, les réprimanda. 56 Et ils firent route vers un autre village. (Lc. 9:51-56, TOB).

B. Lors de l’arrestation de Jésus

47 Il parlait encore quand survint une troupe. Celui qu’on appelait Judas, un des Douze, marchait à sa tête ; il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser. 48 Jésus lui dit : ‘’ Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ! ‘’ 49 Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : ‘’ Seigneur, frapperons-nous de l’épée ? ‘’ 50 Et l’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui emporta l’oreille droite. 51 Mais Jésus prit la parole : ‘’ Laissez faire, même ceci ‘’, dit-il et, lui touchant l’oreille, il le guérit. (Lc. 22: 47-51, TOB)

Exercices

1. Dans les textes bibliques ci-dessus, trouvez les paroles et les actions des Disciples qui montrent un comportement violent, puis trouvez la réponse de Jésus.

2. Jésus nous conseille d’éviter de répondre à la violence par la violence. Cette suggestion est-elle utile pour briser le cercle vicieux de la violence ? Justifiez votre réponse.

Exercice:

Rappelons-nous encore une fois les paroles de Jésus que nous avons entendues dans la vidéo : ‘’ Vous avez appris qu’il a été dit : OEil pour oeil et dent pour dent. Et moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Au contraire, si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre. ‘’ Ces mots nous exhortent à arrêter le cercle vicieux de la violence et de la vengeance. Mais cette attitude soulève une question souvent exprimée : le rejet de la violence nous conduit-il à la passivité et à la soumission au mal qui se produit autour de nous ?

Le texte suivant nous donne la réponse à la question ci-dessus :

Il faut être conscient que cette attitude (le rejet de la violence) ne signifie pas passivité* et fatalisme*. Au contraire, c’est une attitude active ; il s’agît d’un choix et d’une action. Le témoin [le chrétien] ne légitime pas le mal. Il s’y heurte et refuse d’obéir à ceux qui le servent. Le Christ lui-même, lors de son procès devant le Grand Prêtre, demanda au gardien qui l’avait frappé d’en expliquer la raison : “ Si j’ai mal parlé, montre en quoi ; si j’ai bien parlé, pourquoi me frappestu ? “ (Jean 18 :23). En fait, à un moment donné avant son arrestation, lorsqu’il a vu que l’enceinte du temple avait été transformée en poste de traite, il a fabriqué un fouet rugueux avec des cordes, a fait en sortir personnes et animaux, a jeté l’argent par terre et a renversé les bancs. “ Otez tout cela d’ici et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic.” (Jean 2:16). Il est à noter que même à ce moment particulier, Christ n’a pas frappé les gens.
(Ath. N. Papathanassou – M. Koukounaras-Liagkis Thèmes d’éthique chrétienne, Athènes : Institut de politique éducative, 2020 p.83)

Sur la base du texte, formulez vos conclusions avec vos propres mots.

4.4 La guerre : l’une des formes de violence les plus dures

La guerre est l’une des formes de violence les plus dures auxquelles un être humain puisse faire face. La soif de pouvoir et de force, mais aussi le désir de richesse, conduisent à l’anéantissement des peuples et des cultures, détruisant toute trace de liberté et d’humanité. L’histoire est pleine de blessures que la guerre a infligées au corps de l’humanité. Elles confirment à quel point la violence de la guerre est injuste et tragique.

Trouvez, dans les textes suivants, quelles sont les causes de la guerre.

1 D’où viennent les conflits, d’où viennent les combats parmi vous ? N’est-ce pas de vos plaisirs qui guerroient dans vos membres ? 2Vous convoitez et ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et ne pouvez réussir ; vous combattez et bataillez. Vous ne possédez pas parce que vous n’êtes pas demandeurs ; (Jacques 4:1-2)
L’argent est la potence des âmes, l’hameçon de la mort, l’appât du péché. Combien de temps sera-t-il omnipotent ? Combien de temps régnera la richesse, cause des guerres, pour lesquelles on fabrique des armes et on aiguise des épées ? (Basile le Grand, Homélie contre les riches, PG 31, 297B)

4.4.1 Mais y a-t-il une guerre juste?

Mais il y a aussi des guerres que nous considérons comme nécessaires, car elles contribuent à mettre fin à de plus grands maux. Nous avons l’habitude de qualifier une telle guerre de ‘’ juste ‘’, lorsqu’elle prend la forme de défense, car elle protège la liberté et la vie, qui nous sont précieuses. En d’autres termes, lorsque vous essayez de protéger la liberté de votre patrie et la vie de vos proches en sacrifiant votre propre vie. Dans l’histoire de l’Église orthodoxe, il y a des cas où l’Église a été invitée par les empereurs byzantins ou par le pouvoir d’État à sanctionner les guerres justes qu’ils ont menées, en invoquant l’aide de Dieu. Mais même dans cette guerre ‘’ juste ‘’, les gens usent de violence et tuent leurs semblables pour se défendre.

Question:

Quelle est la position de l’Église orthodoxe concernant la guerre ‘’ juste ‘’ ?
Pour répondre, consultez le texte suivant et, en fonction de ses positions, formulez votre réponse dans un court paragraphe :

Chaque fois qu’il devient nécessaire pour un chrétien de prendre part à une guerre, cela doit être fait dans un esprit d’abnégation. Mais ce sacrifice de soi ne concerne pas […] sa vie. Il s’agit de quelque chose d’infiniment plus important pour un chrétien : de commettre le péché et du salut ! C’est-à-dire de participer à une guerre, avec la prise de conscience tragique qu’au nom de certaines valeurs relatives (par exemple la liberté de la communauté ou la sécurité de sa famille) on accepte de commettre un péché et de risquer son propre salut. C’est une circonstance contradictoire, car c’est un devoir historique d’utiliser la violence pour arrêter un torrent de violence, tout en étant en même temps une torture, dans la mesure où c’est un acte qui non seulement ne plaît pas à Dieu, mais exigera le pardon de sa part.

(E. N. Papathanassiou, “Anthropologie, Culture, Praxis” dans Terrorisme et culture, Athènes : Armos, 2013, p.89)

4.4.2 Une guerre peut-elle être sainte?

Une guerre est appelée sainte lorsqu’elle est déclarée par l’Église ou par une religion ou, en général, au nom de Dieu, afin de défendre la foi et les idées qui caractérisent cette religion particulière. Pour un chrétien, toute guerre est une guerre civile puisque l’homme se retourne contre son frère, c’est-àdire son prochain. C’est une réalité tragique et indésirable. Par conséquent, l’Église orthodoxe n’accepte pas qu’il puisse y avoir une guerre sainte pour quelque raison que ce soit ; il est impossible de déclarer une guerre au nom de Dieu et d’attribuer à cette guerre un caractère salvifique, conduisant ceux qui y participent à leur salut.

Exercice

Le texte suivant mentionne un incident de l’époque de l’Empire byzantin qui révèle la position de l’Église selon laquelle aucune guerre ne peut avoir un caractère salvifique.

En 960 apr. J.-C., l’empereur Nicéphore II Phokas a exigé que l’Église proclame saints tous ceux qui sont morts dans les batailles contre l’Islam, défendant la foi chrétienne et la patrie. L’Église a refusé, invoquant un saint canon […] Il s’agît du treizième canon de Basile le Grand, qui a exprimé son désaccord avec ‘’ l’impunité ‘’ de ceux qui tuent à la guerre (même en défense!) et a soutenu qu’une pénitence de trois ans d’abstention de La Sainte Communion doit être imposée […]

(E. N. Papathanassiou, “Anthropologie, Culture, Praxis” dans Terrorisme et Culture, Athènes : Armos, 2013, p.91)

Énoncez en une phrase la conclusion à laquelle vous êtes parvenu après avoir lu le texte.

4.4.3 Et donc pour conclure...

… avec ce que proclame l’archevêque Anastasios sur ce que devrait être le rôle de toute religion face à un conflit armé :

La violence amène la violence et dans ce cercle vicieux ce sont les innocents et les faibles qui en deviennent les victimes. L’Église insiste sur le fait que personne n’a le droit d’utiliser l’huile sainte de la religion pour alimenter les flammes d’un conflit armé. La religion est un don divin, pour apaiser les coeurs, panser les blessures et rapprocher les individus et les peuples, dans la paix.

(Anastasios (Yannoulatos, archevêque de Tirana), Vigilance, Dette des orthodoxes, Athènes : En Plo, 2017, p. 122)

4.5 La lutte pour la paix

4.5.1. Prophète Isaïe sur la paix

Le prophète Ésaïe, dans les années de l’Ancien Testament, envisageant l’avènement d’un monde nouveau où la paix prévaudra, dit : ‘’ 4 […] l’épée nation contre nation, on n’apprendra plus à se battre. ‘’ (Ésaïe 2 : 4)

Exercice

Observez le dessin ‘’ charrue* faite d’armes ‘’ et trouvez les correspondances avec les paroles du prophète Ésaïe.

4.5.2 Le rôle des religions dans l’établissement de la paix

La Déclaration d’Assise

Le 24 janvier 2002, patriarches, imams, moines et rabbins du monde entier se sont réunis à Assise et, avec le pape Jean-Paul II, ont proclamé que les croyants du monde entier doivent renoncer à la violence. En plus de cela ils ont prié ensemble pour la paix.

Extraits de la Déclaration d’Assise

Nous nous engageons à proclamer notre ferme conviction que la violence et le terrorisme sont incompatibles avec l’esprit authentique de la religion et, comme nous condamnons tout recours à la violence et à la guerre au nom de Dieu ou de la religion, nous nous engageons à tout mettre en oeuvre pour éliminer les causes profondes du terrorisme. […] Nous nous engageons à porter le cri de ceux qui refusent de se résigner à la violence et au mal, et nous souhaitons tout mettre en oeuvre pour offrir aux hommes et aux femmes de notre temps un réel espoir de justice et de paix.

(Anastasios, (Yannoulatos, archevêque de Tirana): Coexistence : Paix, nature, pauvreté, terrorisme, valeurs, Armos, Athènes 2016, p.35)

Exercice

Après avoir lu l’extrait ci-dessus de la déclaration d’Assise, imaginez que vous êtes correspondant dans un journal et écrivez un court tweet informant votre public des conclusions de cette réunion très importante.

4.6 Devoirs supplémentaires : Matériel pour une discussion plus approfondie

Un incident avec l’évêque Acace *

Lors des escarmouches avec les troupes perses en 421, dans les territoires de l’Arménie persane, l’armée byzantine captura sept mille soldats perses. Ces prisonniers ont subi une famine entraînant de nombreux décès. Acace convoqua le clergé de son diocèse et leur dit : ‘’ Notre Dieu n’a besoin ni de disques ni de calices*. Il ne mange ni ne boit, puisqu’il n’a pas de besoins physiques. Grâce à la reconnaissance des pèlerins, l’Église possède de tels trésors de l’or et de l’argent, je trouve donc approprié de les utiliser pour sauver les soldats capturés de la faim”. Ainsi les précieux vases sacrés ont été donnés pour la fonte. Les revenus de ces métaux précieux ont fourni de la nourriture aux prisonniers (malgré le fait qu’ils appartenaient à une nation et à une religion différentes), tout en leur procurant des provisions dont ils avaient besoin, pour retourner dans leur pays d’origine. On raconte que le roi perse a demandé à rencontrer personnellement l’évêque Acace, et lui a exprimé son admiration pour la sagesse des Byzantins, qui réussirent à triompher à la fois par la guerre et par la bienveillance.

(Papathanassiou, Th. (2008), Mon Dieu, un étranger. Textes pour une vérité “en bas dans la rue”, Athènes : En plo, pp. 57-58. L’incident est cité dans Socrate, Histoire écclésiastique, 7, 21, PG 67, 781B-784A)

Un incident avec St Carpe *

Saint Carpe, au 1er siècle, raconte que : Une fois un païen l’a rendu très triste parce qu’il a trompé un chrétien et l’a converti au paganisme. Les païens se réjouirent de cette conversion et sacrifièrent à leurs dieux et Carpus fut rempli d’amertume et de haine. La nuit, comme d’habitude, il se leva pour prier à Dieu, protestant qu’il est injuste pour les athées et les païens de vivre et de déformer la vérité du Christ. Il pria Dieu d’envoyer un coup de foudre et de mettre fin sans pitié à leurs vies. Dès qu’il eut prononcé ces mots, il eut soudain une vision de Jésus avec ses anges haut dans le ciel. Regardant vers le bas, dans un gouffre sombre, il vit les gens qu’il avait maudits, terrifiés et sur le point de tomber dans le vide. En dessous d’eux, au fond du gouffre, des serpents prêts à les mordre. Et puis il vit Jésus regarder avec miséricorde les deux hommes en danger et, se levant de son trône, s’approchant d’eux et tendant la main pour les aider. Surpris, Carpe entendit Jésus lui dire : ‘’ Alors frappe-moi aussi, je suis prêt à encore beaucoup souffrir pour sauver les gens.

(Du Synaxariste de St Nikodème du Mont Athos)

La paix et la liturgie divine

La Divine Liturgie se termine par l’exhortation “Allons en paix”. Cette exhortation invite les fidèles à aller dans le monde avec le don de la paix, à vivre avec elle et à lutter pour elle. En substance, chaque croyant en tant qu’individu, mais aussi la communauté dans son ensemble, sont invités à sortir et à prouver que le Mystère qu’ils ont vécu a été vraiment accepté. La réalisation et l’acquisition du bien de la paix est la requête primordiale de la Divine Liturgie. C’est l’étonnante richesse que contient la liturgie pour ce bien”.

(St. Ch. Tsopanidis, “Les Eglises à la recherche d’une ‘Paix juste’ à l’ère de la mondialisation”, in Kasselouri-Chatzivasileiadi, Eleni (éd.) : “La paix sur terre…”: une vision et une demande pour les sociétés et Églises aujourd’hui. Une contribution orthodoxe, Athènes : Indiktos, 2010, p. 120)

Les Black Eyed Peas - “Where Is The Love?” (“Où est l’amour ?”)

Video

Des gens tuent, des autres meurent
Des enfants sont blessés et on les entend pleurer
Peux-tu suivre ce que tu prêches
Et tourner l’autre joue

Père, père, Père aide-nous
Envois un peu de secours de là-haut
Car les gens n’arrêtent pas, n’arrêtent de me demander

Où est l’amour ?
Où est l’amour ?
Où est l’amour ?
Où est l’amour ? L’amour, l’amour

Glossaire

Abstention (de la Sainte Communion):
L’Église, pour des raisons pédagogiques, impose parfois l’abstention de la Sainte Communion, en pénitence pour certaines transgressions ou manquements graves. Les pénitences sont des actes proposés par le prêtre lors de la confession, afin que le croyant comprenne l’ampleur de sa transgression et s’achemine vers le bien. Dans l’Église orthodoxe, les pénitences courantes comprennent la prière intensive, l’étude, le jeûne et les actes de charité. Pour les péchés plus graves, la pénitence peut être l’abstention (c’est-à-dire l’exclusion) de la Sainte Communion.

Acace:
Devenu évêque d’Amida, ville arménienne, au début du Ve siècle. En 419 l’empereur Théodose II l’envoya comme ambassadeur auprès du roi de Perse et sa présence là-bas contribua à affermir la foi des croyants orthodoxes de la région. Acace a visité la Perse pour la deuxième fois à l’invitation du roi perse lui-même, qui a demandé à le rencontrer après son acte miraculeux de libérer 7000 captifs perses capturés par les Byzantins. L’Église orthodoxe le commémore le 9 avril.

Canon:
Les dispositions qui ont été formulées de temps à autre par l’Église pour régler et traiter les divers problèmes quotidiens qui se posent dans la vie ecclésiastique et sociale. Le but des règles est de garder et de protéger la vie spirituelle.

Carpe, Saint:
A vécu à l’époque de Néron (52 apr. J.-C.), et est l’un des soixante-dix disciples du Seigneur. Il fut collaborateur de saint Paul et, selon sa 2e épître à Timothée, oeuvra pour la diffusion de l’Évangile dans la région de Troie. Plus tard, il devint évêque à Varna, en Thrace, où il était le père spirituel et un exemple brillant pour tous les habitants de son diocèse. L’Église orthodoxe célèbre sa mémoire le 26 mai.

Charrue:
Un outil agricole tiré par un tracteur ou des animaux pour labourer la terre.

Fatalisme:
Une vue ou une opinion selon laquelle tous les événements sont irrévocablement prédéterminés par une puissance supérieure, comme le destin.

Passivité:
comportement qui implique l’acceptation d’une situation sans agir ou chercher à la changer.

Samaritains:
C’étaient les habitants de la Samarie. La Samarie a été attaquée par d’autres tribus qui avaient une foi païenne et sa population a complètement changé en raison de mariages croisés. Bien qu’ils aient maintenu leur foi en le Dieu unique des Juifs, ils y ont introduit plusieurs coutumes et cérémonies païennes. Ils adoraient Dieu sur le mont Garizim et non dans le temple de Salomon. Dans le Nouveau Testament le mot Samaritain signifie la personne impure (pécheresse) et haïe (Jean 8:48).

Références

La liste des livres utilisés par les écrivains dans la préparation du présent ouvrage, ainsi que les oeuvres d’art et de musique utilisées comme stimuli pour les élèves, avec les sources où elles ont été trouvées.
Livres
The Holy Bible, Old and New Testament, translated from the original texts, Athens: Hellenic Bible Society, 1997 [Η Αγία Γραφή, Παλαιά και Καινή Διαθήκη, Μετάφραση από τα πρωτότυπα κείμενα, Αθήνα: Ελληνική Βιβλική Εταιρία, 1997]
“Dialogues in times of fanaticism”, Synaxis 104 (2007), pp. 3-87.[Διάλογοι σε καιρούς φανατισμών, περιοδικό Σύναξη 104 (2007), σσ.3-87)
“Violence, religions and multiculturalism”, Synaxis 98 (2006), pp. 3-54 [Η βία, οι θρησκείες και η πολυπολιτισμικότητα, περιοδικό Σύναξη 98 (2006), σσ 3-54]
Anastasios (Yannoulatos, Archbishop of Tirana): Vigilance, Debt of the Orthodox, Athens, En Plo, 2017, [Αναστάσιος (Γιαννουλάτος, Αρχιεπίσκοπος Αλβανίας), Εγρήγορση, Χρέος των Ορθοδόξων, Αθήνα: Εν πλω, 2017].
Anastasios (Yannoulatos, Archbishop of Tirana: Co-existence: Peace, Nature, Poverty, Terrorism, Values. Athens: Armos, 2015 [Αναστάσιος (Γιαννουλάτος, Αρχιεπίσκοπος Τιράνων), Συνύπαρξη: Ειρήνη, φύση, φτώχεια, τρομοκρατία, αξίες, Αθήνα: Αρμός, 2015]
Anastasios (Yannoulatos, Archbishop of Tirana), God manifested in flesh, Athens: Maistros, 2006 [Αναστάσιος (Γιαννουλάτος, Αρχιεπίσκοπος Τιράνων), Θεός εφανερώθη εν σαρκί, Αθήνα: Μαΐστρος, 2006].
Girard, R., La violence et le sacré, Editions Grasset, 1972 [Ρ. Ζιράρ, Βία και θρησκεία: Αιτία ή αποτέλεσμα; μτφρ. Α. Καλατζής, Αθήνα: Νήσος, 2017]
Kalaitzidis, P., “Holy Lands and Sacred Nations”, Concilium: International Review of Theology, 2015.1, pp. 115-124.
Kalaitzidis, P. (ed.), Orthodoxy and Modernity, Athens, Indiktos, 2007 [Καλαϊτζίδης, Π. (επιμ.), Ορθοδοξία και Νεωτερικότητα, Αθήνα: Ίνδικτος, 2007].
Kasselouri-Chatzivasileiadi, Eleni (ed.): “Peace on Earth…”: a Vision and a Demand for Societies and Churches Today. An Orthodox Contribution, Athens: Indiktos, 2010 [Κασσελούρη-Χατζηβασιλειάδη, Ελ. (επιμ.), Και Επί γης Ειρήνη…, Όραμα και αίτημα για τους λαούς και τις χριστιανικές Εκκλησίες – Ορθόδοξη συμβολή, Αθήνα, Ίνδικτος, 2010]
Daniel, Jean, Dieu, est-il fanatique?, Paris: Diffusion Le Seuil, 1996 [Greek translation: Ντανιέλ, Ζαν, Ο Θεός είναι φανατικός;, Μετφ. Ανδ. Πανταζόπουλος, Επιμέλεια – Εισαγωγή Στ. Ζουμπουλάκης, Αθήνα: Πόλις, 1998]
Works of Art The betrayal of Judas, Catholicon of the Vatopedi Monastery (fresco of the outer narthex), Mount Athos, 1312
https://www.vatopedi.gr/i-moni/techni-i-m-vatopediou/vizantines-tichografies/i-tichografies-toukatholikou/ i-tichografies-tou-exonarthika/i-tichografies-tou-exonarthika/
Ch. Bokoros, Olive shadow and candle, 1996 [Χ. Μποκόρος, Σκιά Ελιάς, Καντήλι] 1996
https://www.oanagnostis.gr/i-glossa-ton-dentron-megalosavvatiatiko-diigima-toy-eyaggeloyaydikoy/
P. Picasso, Guernica, 1937
https://thestrategybridge.org/the-bridge/2020/7/13/the-art-of-war-examining-picassos-guernicaas- a-tool-for-leader-professional-development
A. Tassos, Pigeon, [Α. Τάσσος, Ένα περιστέρι], 1958
https://www.nationalgallery.gr/el/sulloges/collection/sulloges/ena-peristeri.html
Artwork links retrieved on Feb. 15, 2021